Commission mixte Cameroun-Sénégal

5ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération entre la République du Cameroun et la République du Sénégal

Yaoundé, 31 juillet – 01er août 2025

Contexte et justification

 

Les relations diplomatiques entre le Cameroun et le Sénégal ont été établies en 1960 au niveau des Ambassadeurs, mais la décision d’échanger des Ambassadeurs est intervenue en 1973.

Ces relations bilatérales se déclinent sur les plans politique, économique, culturel, scientifique et technique et reposent sur un socle juridique constitué d’une dizaine d’accords de coopération dans divers domaines à l’instar de la culture, le commerce, la pêche maritime, les transports, la sécurité sociale, la communication et le tourisme. Elles se renforcent à travers la Grande Commission Mixte de Coopération qui résulte des dispositions du Traité d’Amitié de 1972. La première session de ladite Grande Commission Mixte s’est tenue à Yaoundé du 13 au 16 mai 1980, la deuxième session à Dakar du 03 au 11 novembre 1987, la troisième à Yaoundé du 18 au 21 février 1991. La quatrième session projetée en 1993, s’est finalement tenue du 23 au 24 juin 2010 à Dakar, dans la continuité du processus de coopération entre les deux pays, la périodicité des rencontres de cette instance de concertation bilatérale a été fixée à quatre ans.

La Grande Commission Mixte de coopération est une instance bilatérale de concertation et d’évaluation des divers axes de la coopération entre deux pays, en vue de les renforcer, les diversifier et les développer davantage. Et le Chef de l’Etat, Chef de la Diplomatie camerounaise, a classé au rang des activités régionales et internationales prioritaires les Grandes Commissions Mixtes de Coopération entre le Cameroun et les autres pays. En effet, le promoteur de « la renaissance de la diplomatie » a une vision de la diplomatie comme un maillon essentiel du développement économique, et les commissions mixtes servent de levier dans ce secteur.

La Commission Mixte se tenant alternativement au Cameroun et au Sénégal, il revient à notre pays d’abriter la session sus évoquée. La tenue de la 5ème session de la Commission mixte de coopération Cameroun-Sénégal quinze ans après les dernières assises intervient dans un contexte global de réactivation des cadres bilatéraux de concertations avec l’ensemble des pays africains dont le Sénégal. Elle fait par ailleurs suite aux travaux du Comité de suivi des recommandations de la 4ème session tenus à Yaoundé les 16 et 17 novembre 2015.

Les objectifs

A- Objectif global

L’objectif global des assises de la Grande Commission Mixte de coopération vise à renforcer et booster la coopération bilatérale entre le Cameroun et le Sénégal. La 5ème session de la Grande Commission Mixte permettra de procéder à une évaluation de la coopération entre les deux pays depuis la tenue du Comité de suivi de la dernière session, mais aussi d’identifier les nouveaux axes susceptibles de conduire à la mise en valeur optimale des potentialités inexploitées et de conférer une impulsion nouvelle pour dynamiser les relations bilatérales dans tous les domaines.

 

B- Objectifs spécifiques

En termes spécifiques, cette 5ème session permettra de :

  • revisiter le cadre juridique de coopération existant, afin d’élargir l’éventail des textes juridiques qui régissent notre coopération ;
  • densifier les échanges, en renforçant la coopération dans différents domaines notamment le commerce, les transports, la sécurité, l’artisanat, le tourisme, l’agriculture et la pêche, l’enseignement supérieur, la formation, les mines et l’industrie, la communication, la culture, la décentralisation, etc… ;
  • présenter les opportunités d’investissement existant dans les deux pays ;
  • discuter et adopter un certain nombre de projets de coopération, susceptibles de donner davantage de visibilité aux relations entre les deux pays.

Les résultats attendus

A l’issue de la Grande Commission Mixte, les résultats suivants sont attendus :

  • Le cadre juridique est revisité et de nouveaux accords sont négociés voire signés ;
  • Un état des lieux de la coopération dans divers domaines est fait, des nouveaux axes de coopération sont identifiés, des plans d’actions sont adoptés pour booster ladite coopération ;
  • Les problèmes pendants sont discutés et des solutions sont trouvées.

Le programme

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